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Valery Numa, une vie à entreprendre !

A la salle de conférence et de développement humain de La Fondation ETRE Ayisyen,  Delmas 66 Annexe GaMa, le vendredi 29 juillet 2011 à 3 h pm, une centaine de jeunes entrepreneurs leaders  ont accueilli Valery Numa. L’objectif premier était de partager avec ces jeunes son success story sous l’invitation de ladite fondation.

Journaliste dépassant les commentaires et Entrepreneur modèle, Valery Numa est Propriétaire de Break Time Restaurant à Petionville ;  Le Recul Hôtel  à Camp Perrin et de Excel Ecole de Journalisme.  Valery Numa a retracé dans cette présentation les différentes étapes de ses parcours professionnel et entrepreneurial. Lequel parcours je vais vous rapporter dans les lignes qui suivent.

Dans cet exposé, Valery a  commencé par retracer son parcours académique.

Né à Camp-Perrin, j’ai effectué mes études primaires dans ma ville natale. Et mes études secondaires au Nouveau Collège Bird. Elève  Brillant en primaire, j’ai du passer ma première année au Nouveau Collège Bird tout en essayant de m’habituer et d’intégrer l’école avant d’affirmer ma brillance en classe, brillance qui a demeuré depuis la 8e jusqu’à la terminale.’

Après les examens de Bacc I j’ai  connu  de mauvais moments pour n’être pas le lauréat national  que je souhaitais ardemment être.

A l’école j’animais toujours les activités. Et j’ai obtenu beaucoup de prix d’écriture, de poésie et d’improvisation. Un jour un Canadien m’a invité à Co-animer avec lui une émission. Et depuis lors je suis dans les medias. Cependant conformément à  ma logique  d’être professionnel, j’ai effectué des études en Journalisme. Et aujourd’hui j’ai deux spécialisations, l’une en interview et d’autres en investigation journalistique. J’ai parallèlement suivi des cours sur les affaires, sur le cinéma et sur la cuisine.

Valery l’entrepreneur

Il a continué pour en parler de son parcours entrepreneurial. D’entrée de jeu il réclame et prend le chapeau d’entrepreneur en prenant le soin de différencier l’entrepreneur du commerçant.

Je ne suis pas un commerçant mais de préférence un entrepreneur. L’entrepreneur c’est celui qui prend des risques sur le moyen et le long terme.

J‘ai débuté avec mes activités entrepreneuriales en classe de 3e secondaire. Au nouveau collège Bird presque tous les petits marchands de Juna de l’époque vendait pour moi autrement dit ils étaient mes distributeurs directs. A la rue de la réunion ou j’habitais, nous avions de l’électricité 24/24.

A la maison j’avais des  sœurs et cousines commerçantes. Grace à Mario Geffrard mon professeur de maths  a l’école qui a fait le calcul sur le développement d’un concept de vente de sandwich sur l’effectif de 500 a 1000 élèves a vouloir consommer deux fois par jour.  

J’ai commencé avec un congélateur usager. Et j’ai passé d’un congélateur usager  à deux congélateurs

En classe de rheto  un ami me demandait de lui emprunter 20.000 gourdes pour acheter un taxi. Je lui ai proposé de devenir son partenaire au lieu de le lui prêter  l’argent. Ainsi j’ai débuté comme entrepreneur actif en conduisant le taxi les soirs puisque je suis à l’école durant la journée. Et mon ami conduisait la journée. Cela m’a permis de connaitre tous les rues de Port-au-Prince et de développer mon reflex. Parce qu’en tant que chauffeur de taxi il suffit parfois de regarder les gens pour conclure là où ils iront.

J’ai toujours rêvé d’être Ingénieur Architecte.  Par  amour pour cette profession j’ai conçu le plan      préliminaire de toutes mes constructions et recherche des plans sur internet pour études et réflexions comme je fais pour l’histoire de la vie  des modèles que je me suis attribué dans la vie.

Après la philo j’ai étudié la communication. Et étant devenu journaliste a succès j’ai constaté que ma notoriété pourrait être un atout exceptionnel.

Comme journaliste j’ai travaillé environ deux ans à Céleste FM ; 3 ans à radio Kiskeya et j’ai plus de douze ans a Radio Vision 2000. J’ai commencé  à travailler pour un salaire de 375 gourdes avant que mon salaire passe à 750 gourdes que j’ai rarement touchées. J’ai même eu 7 mois d’arriéré salaire. Aujourd’hui je suis l’un des journalistes les mieux payés du pays.  J’espère prendre ma retraite radio sous peu à Camp Perrin.

De Excell à Break Time toutes les histoires sont fascinantes. Cependant l’entrepreneur et journaliste Valery Numa ne nous a décrit avec soin et emphase que l’histoire des deux entreprises Jumelles : Break Time et Le Recul qui ont ouvert leur   porte la même année pour être plus précis en 2008.

Break Time est né après que j’ai pu constater que je pourrais rentabiliser mes rencontres et consultations. D’ordinaire  presque chaque jour je rencontre environ trente personnes par jour dans des restaurants appartenant a d’autres particuliers. J’ai vu  une opportunité que je ne m’attardai pas à saisir. Et un beau jour j’ai fait le calcul que je pourrais également les recevoir dans un lieu qui m’appartient avec la certitude que ceux qui sont en attente consommeront.

En passant je dois vous dire que je suis croyant. Je crois en Dieu. Avant d’enchainer : ma philosophie est la suivante : « Tout ce qui arrive c’est pour un bien ». Contrairement, bien sur a d’autres qui croient que tout ce qu’ils font ne marchera pas.

Pour continuer,  quand j’ai enfin retrouvé un lieu pour devenir opérationnel et que j’ai demandé a un ami son avis il ma’ dit que ca na marchera pas, cet endroit  ne pouvait accueillir un restaurant. Mais quand j’ai demandé à Mr Lionel Pressoir, animateur de Vision destination Saveur sur Vision 2000, il m’a encouragé et m’a prêté  des matériels pour aménager l’espace et lancer l’entreprise.

Après l’ouverture du restaurant j’ai du constater qu’il tourne autour de  moi. En mon absence le restaurant a du mal à fonctionner. Les gens ne viennent pas. Au début nous avions eu 5 tables et parfois nous utilisons les trottoirs. Nous accueillons environ  50 personnes par jour. Et nous sommes opérationnels  qu’à partir de 4 heures PM. Pour surmonter l’obstacle ci-dessus mentionné j’ai torturé mon imagination en vue de retrouver des stratégies efficaces. Et leurs applications nous assurent encore notre continuité sur la voie du succès. . Aujourd’hui Break Time se trouve sur un espace très bien aménagé et aéré à la rue Daguin Pétion Ville.

J’ai vite compris qu’il ne faut pas  demander de conseil aux gens qui n’ont jamais rien réussi ou qui ne connaissent  pas votre domaine parce qu’ils n’ont rien à partager que leur échec ou leur inaction.

Pour lancer Le Recul, mon ami Patrick Moussignac qui a fait la copie de son compte bancaire comme assurance afin que je puisse contracter un prêt dans une caisse de crédit.

 Vers une heure de l’après midi, un beau jour, sortant de Presse Café,  un Monsieur me demanda : est ce moi Valéry ? Je lui ai répondu affirmativement. Ce bonhomme c’est Guy Lodé, Directeur de Crédit a la Scotia Bank, Il me présenta  Honorat le Directeur Adjoint  et me demanda  est ce que si la Banque me prêta  de l’argent je pourrais la lui rembourser dans 6 mois. Et demanda à Honorat s’il n’a pas de forme de crédit dans l’auto. Ensuite il me demanda de venir avec  une patente et une lettre retraçant ma vision. Il souligna que je vais être obligé de faire le sacrifice de venir a son bureau à carrefour Thorland. C’était un mardi. Je lui ai dit que je dois planifier et que je viendrais jeudi. Ainsi jeudi je me suis rendu a son bureau.

Arrivé  dans le bureau de Monsieur Lodé, je lui ai entendu dire à Honorat et autres personnes dans l’interphone, mon envie est là. Ainsi comme c’était dit tout est fait.

               J’ai un ami ambassadeur Itinéraire qui me demanda  de l’emmener à l’hôtel.  Je lui ai dit que je n’ai pas d’air conditionné, et d’autres infrastructures. Il insiste à ce que je l’emmène.  Je le lui ai emmené. De retour il me signe un cheque de 5.000 dollars U.S. et m’exhorte de faire le retrait le plus rapide possible pour acheter l’air conditionné…. Je ne les ai pas acheté et a augmenté  les chambres de l’Hôtel. Ensuite il y a Monsieur René Max Auguste de la Valerio Canez qui m’offrit  un crédit de 13.000 dollars. J’ai organisé une fête a l’Hôtel et j’y ai place dans la salle une boite a suggestions. Apres la fête presque tous ont laissé un cheque de 50.000 gourdes. Et Hérold Jean François en plus de laisser son cheque a inscrit que je devrais changer les lavabos.

 

Pour finir Valery Numa a conseillé  à ce que nous côtoyons des gens qui ont réussi ; avoir une attitude de gagnant et avoir des idées, de la vision tout en se mettant a point pour pouvoir saisir le momentum et  le déclic.

Et a raconté  enfin  l’histoire des « l’histoire de la grenouille qui était sourde» pour mettre fin a sa présentation.

Du reste Valery  est dynamique, courageux, un entrepreneur ouvert et prêt à partager son histoire avec d’autres jeunes afin de les inspirer.

 

Je prends le soin de partager l’histoire avec qui ce dernier avait mis terme a son exposé. La voici ci-dessous :

  Une bande de grenouilles décida d’organiser une course. L’enjeu était d’être la première à arriver tout en haut d’une très grande tour.

Dès que la nouvelle de la course se répandit dans le village, des tas de grenouilles curieuses se rassemblèrent pour voir et soutenir les concurrentes.

Pleines de courage et de motivation, les candidates se placèrent sur la ligne de départ et commencèrent à grimper.

Mais très vite, les villageoises se mirent à faire des commentaires désobligeants : “Elles n’y arriveront jamais !”, “Elles sont bien trop lentes !”

Au bout de quelques minutes, certaines grimpeuses se sentirent démotivées et quittèrent la course. D’autres succombèrent à la fatigue et préférèrent s’asseoir pour regarder celles qui continuaient.

Les commentaires des villageoises reprirent de plus belle : “Pour qui se prennent-elles, si c’était possible, nous l’aurions déjà fait !” dirent certaines. “On n’a jamais vu pareille sottise, les grenouilles ne sont pas faites pour grimper !”, dirent d’autres.

Les petites concurrentes malgré leur courage, commencèrent à mesurer les difficultés de leur projet. Elles quittèrent la course l’une après l’autre.

Toutes. Sauf une.

Elle grimpait lentement, sans relâche, tandis qu’autour d’elle les commentaires se faisaient de plus en plus insistants : « Descends, tu n’y arriveras jamais ! ». « Ce que tu es ridicule ! ».

Pourtant, inlassablement, la petite grenouille continua à avancer.

Après un énorme effort, elle finit par gagner le sommet. Toutes se précipitèrent autour d’elle pour savoir comment elle avait fait pour réaliser ce que personne au monde n’avait encore jamais faite. L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander sa recette.

C’est alors qu’elle découvrit que la petite championne était sourde

 

Job Peterson Mompremier

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Auteur·e

belleayiti

Commentaires

baptichon mercius junior
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je vous félicite pour vos efforts, et le risque que vous avez pris, et cela me tente de faire ½ part aussi.
merci!

Ashly Maximilien
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Valery Numa, un homme exemplaire!

Très belle histoire à la fin...